Pour savoir bien investir en bourse, il est important de regarder et veiller à certains critères efficaces.
J’ai expliqué dans d’autres articles, qu’il faut savoir sélectionner une action en fonction de sa valeur comparée à son coût de revient.
Bien-sûr il existe bien d’autres critères dont certains déjà citées sur ce blog.
Je veux davantage mettre l’action ici sur la notion de contrôle et plus vous avez de contrôle sur la société elle même ou sur l’analyse que vous en faîtes, plus vos capacités à gagner beaucoup d’argent s’élèvent fortement.
Si Warren Buffett participe aux décisions stratégiques même des sociétés dans lesquelles il investit, c’est qu’il peut plus aisément garder la main au coeur même du business.
Quand il s’agit de générer du cash, cela n’est pas 100 ou 200€ mais beaucoup plus. Toutefois, la grande rivière n’arrive pas de suite et débute par de petits ruisseaux qui ensuite se réunissent pour en faire qu’un beaucoup plus grand.
Si vous examinez Warren Buffett, le plus grand boursicoteur du monde, il possède une action connue de tous qui est Coca Cola. Mais ce que vous savez moins c’est que chaque année, il est capable de générer par an pour presque 60 fois plus de montant de dividendes que le salaire annuel du pdg lui même de Coca Cola.
Comment expliquer cela?
Il faut déjà savoir que Warren lit beaucoup tous les jours et s’informe de l’actualité boursière et financière, non pas que dans le but de se cultiver mais aussi surtout, pour appliquer et mettre en pratique ce qu’il apprend.
C’est ce qui le différencie du pdg qui suit un système tandis que Warren fabrique le sien au moyen de sa société Berkshire Hathaway qui gère ses investissements.
Nous allons voir maintenant quelques un des critères importants et qui déterminent la valeur d’une action:
- Un des critères consiste à regarder si la société versent des dividendes réguliers chaque année sur au moins les 5 dernières années. Si elle en verse 4 fois par an, c’est encore mieux et un bon indice qui illustre la pérennité d’une action.
- Un autre critère concerne le niveau de capitalisation boursière. Plus il est important en terme de valeur et/ou de nombre d’actionnaires, plus c’est rassurant.
- Si la société arrive à dégager une marge d’exploitation (déjà notée chez le broker) avant impôts par rapport à son chiffre d’affaire de 13% minimum, cela veut dire qu’elle peut réinvestir dans son propre développement mais aussi facilement dégager des bénéfices et pouvoir augmenter encore les dividendes. Il faut diviser son résultat d’exploitation (ebit) par son chiffre d’affaire et multiplier par 100.
- Il faut aussi que le résultat net après impôts soit en progression constante sur au moins les 3 dernières années. Plus elle génère des bénéfices et plus vous pouvez aussi en générer.
- A condition que l’action progresse également. Bien-sûr, en général elle suit le résultat net donc sur 3 ans elle peut évoluer à la hausse et ensuite rebaisser la quatrième année puis repartir. J’ai déjà expliqué que tant que l’on laisse l’action vivre si elle est bonne ou que l’on verse le même montant sur celle ci chaque mois pour lisser le risque, on est plus que gagnant.
- Le price to book ratio ou cours sur actif net représente la valeur de sa capitalisation boursière comparée avec le total de l’actif net après impôts. S’il est superieur à 4, c’est le mieux.
- Le niveau du PER représente le nombre d’années de bénéfices que peut représenter la valeur d’une action au regard de ses bénéfices chaque année. Comme cette action peut varier à la hausse ou à la baisse, il ne faut pas qu’elle soit trop basse au risque d’une chute du Per et des dividendes et ni trop haute au risque d’une baisse de l’action et des dividendes. L’idéal reste entre 3 et 14.
Bien entendu, si vous examinez tous ses critères, cela va éliminer automatiquement un certain nombre de sociétés dans lesquelles vous auriez pu investir par ailleurs.
Il n’est pas interdit de le faire pour autant car il s’avère difficile d’obtenir tous ces critères sur une même action mais ils doivent servir de base dans vos choix et permettre au final, d’obtenir de meilleurs résultats par de meilleurs décisions.
Si actuellement, votre esprit penche entre deux actions, en se remémorant ses critères il s’avère beaucoup plus simple de trancher.
Au final, on en arrive au même point que le début quand on compare Warren Buffett au pdg de Coca Cola.
Le premier comprend ses choix, les applique et les assume.
Le deuxième quand à lui applique les choix du plus grand nombre, les subit et les nie.