Quand on parle d’effet de levier, on cite souvent l’immobilier par l’apport du crédit sans se dire que la bourse comporte aussi des leviers intéressants.
Le premier réside dans sa valorisation de l’action. Autant le prix de l’immobilier peut augmenter de façon à ce que l’on vende plus cher qu’à l’achat, on doit racheter plus cher ensuite. La bourse s’achète et se revend vite pour conserver ses plus values et acquérir plus d’actions quand le prix est bas s’avère très profitable.
Le deuxième levier s’utilise par le réinvestissement des dividendes perçus soit sur la même action ou sur une autre quand son prix baisse. Si l’on achète par exemple plus d’actions quand celle ci coûte moins cher que son prix moyen sur 5 ans et que l’on renforce ses positions grâce aux dividendes perçus, celà créer un double effet. Même si la valeur de l’action peut baisser au prorata du montant versé du dividende, ce n’est pas toujours le cas ou de façon proportionnelle et puis la société ne prend pas de risque donc votre action se maintient et croit sur la durée.
Le troisième levier possible est l’augmentation annuelle ou régulière des dividendes. Si une action verse 2% de dividendes l’année 1, 2,5% l’année 2, 3% l’année 3 même si cela peut baisser une année, c’est une manière de continuer sa progression.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’une action se valorise d’autant plus si celle ci croit, son dividende augmente chaque année et si les dividendes sont réinvestis. Rien oblige de le faire sur cette même action si une autre reste plus intéressante et permet d’acheter plus d’actions au bon prix.
De plus, les premières années la progression reste faible mais au bout d’un certain temps comme 10 ans, celle ci devient exponentielle. Warren Buffett représente bien ce principe.
En bourse comme ailleurs, il n’existe pas de secrets mais juste des bonnes recettes bien réussies.