Il est assez facile de dégager des rendements de 10% voire beaucoup plus.
Actuellement par exemple, sur l’action de Renault de mon PEA je dégage une plus value latente de 9.69% et sur Sanofi de 9.63%.
Pour ce qui est du compte titres, la plus value latente est de 46.78% pour Apple, 34,33% pour Microsoft ou encore de 17.67% pour Coca cola.
Pour le rendement actuel global de toutes mes actions sur le PEA, il s’élève à 8.88% et pour le Compte titres à 27.78%.
Je ne parle pas de cela pour vanter mes investissements mais plutôt pour illustrer le faite que tout un chacun peut obtenir ce genre de rendements et ceci sans demander trop d’efforts.
Personnellement, je ne suis mes actions que 2 à 3 fois par mois maximum. Il m’arrive de surveiller un peu plus que ça lorsque j’y investis de grosses sommes d’un coup mais globalement, je cherche un maximum de sécurité et pour un minimum d’efforts.
Deux stratégies peuvent se combiner:
- La première consiste à rentrer dans l’action quand sa valeur est basse c’est à dire inférieure à sa valeur historique moyenne, une des plus basse sur l’année et/ou les cinqs dernières années. Cela offre de nombreux avantages en terme de plus value et de rendement sur dividende plus élevé.
- La deuxième stratégie et qui se combine à la première repose sur des versements réguliers sur une même action et ceci dans le but de lisser le risque. Si je verse 100€ chaque mois sur Bank of America qui côte à environ 25€ alors je peux acheter parfois 4 actions quand elle est en dessous et parfois que 3 quand elle côte au dessus. Par ce phénomène du nombre d’actions achetées plus ou moins chaque mois, au final le rendement progresse aussi grâce à l’appui du dividende qui s’associe aux sommes non encore versées qui restent en attente sur le portefeuille de dépôt du compte titres. L’effet boule de neige fait son travail tout seul.
Bien-sûr pour les deux cas, vous devez étudier des critères importants comme la société, son secteur d’activité, sa marge nette, son bénéfice par actions, son niveau de PER, son taux de redistribution mais ensuite, c’est vous qui êtes le moteur de ce rendement.
Ce qui différencie un bon investisseur du moyen ou du mauvais se définit par un mode de pensée et d’actions différent.
Et souvent, s’il agit de cette façon dans un domaine, il le fait aussi dans un autre comme l’immobilier, l’entrepreneuriat ou autre..
Sachez qu’il ne s’avère pas difficile d’obtenir des rendements bien supérieurs au marché mais il faut savoir agir à contre courant et avec la même conviction et certitude d’un vieux sage qui joue de la flûte le haut d’une montagne sur une chaise accrochée à des clous bien solides.