Notre réalité dépend bien sûre de ce qu’elle est mais aussi et surtout, de ce que l’on décide d’en faire.
Et souvent, nous imaginons pas que c’est nous même chaque jour et à chaque instant, qui créons celle ci.
Comme notre cerveau et corps se constitue de millions de cellules différentes, nous accordons pas une réelle importance à la puissance de chacune d’elles.
De ce faite, nous avons tendance à s’enfermer dans un même schéma répétitif et destructif qui contrecarre notre plus grande puissance et tous nos meilleurs projets.
Heureusement, le pouvoir de l’imagination existe et repose sur la capacité à créer dans son esprit ce qui n’existe pas encore.
Admettons que votre vie actuelle ne vous satisfait pas totalement. Il manque un ou plusieurs maillons et vous demeurez dans une forme de consentement semi enthousiaste ou la peur se succéde au soulagement ou inversement.
Dans cet état, ce qui vous caractérise c’est l’absence de prise et contrôle sur les éléments extérieurs. Vous désirez plus de « sécurité » et plus de prévisibilité. En gros, vous devenez une personne prévisible et ce que l’on identifie de votre vie aujourd’hui a de grande chance de rester pareil demain.
Se cramponner à ce point indique une absence d’imagination et un besoin d’attachement à des repères extérieurs identiques jour après jour.
L’imagination casse et rompt cela et son pouvoir se lit dans la façon dont elle s’utilise et en faite, il existe aucune limite à ce que l’on peut fabriquer grâce à elle. On dit que ce que l’on façonne dans sa tête se transforme en une matérialité concrète.
Je dirai que selon mon expérience, elle permet surtout de lutter contre les chemins de travers et d’envisager de meilleurs voies dans une autre perspective et sans devenir pour autant un rêveur.
Si je tombe addict à une dépendance quelconque comme la cigarette, le café, le chocolat ou netflix… Plutôt que de chercher à banaliser cela comme on a tendance à le faire quand l’accoutumance ne provient pas du bienfait ou bénéfice de celle ci mais de son côté anesthésiant.
Alors on peut se dire par exemple, que si l’on cède à une dépendance quelconque c’est à cause de sa proximité et son accessibilité très facile. Quand il suffit de descendre la rue ou d’appuyer sur un bouton et pour obtenir sa dose, rien empêche de s’arrêter.
Mais on peut décider tout autant, de bloquer cette facilité d’accès comme en privilégiant le cash, en s’imposant des contraintes comme se déplacer à pied plutôt qu’en voiture ou d’ignorer les lieux de passage qui incitent à tomber dans le piège.
Pour aller plus loin, il faut savoir mettre les choses dans un autre contexte et se demander ce que ferai si j’étais une personne qui vivrai avec seulement moins de 1€ par jour. Aurais je encore le temps seulement de penser à cela? Certainement pas.
Comme on utilise cette vision ou conception pour une mauvaise habitude, on peut la mettre en pratique également pour en développer de bonnes et tout comme dans d’autres sphères ou domaines.
Matérialiser ce que l’on veut, passe par l’imagination qui consiste à voir et ressentir ce qui n’existe pas encore mais tend à se concrétiser par des franchissements d’étapes préalables.
Et en définitive, la finalité ou le résultat importe peu en comparaison de ce qui a permis de le mettre en oeuvre.
On peut se représenter un être idéal, celui qui ne craint pas ce qui va lui arriver non pas qu’il semble programmer l’incontrôlable mais plutôt, parce qu’il sait que l’énergie physique et spirituelle imprime et se façonne dans la matière et grâce à elle, la transforme et lui donne une autre utilité plus proche de ce à quoi elle se laisse sculpter pour représenter la concrétisation d’une marche en avant ininterrompue.